2. l’État Communiste Autonome Cherchera a Réaliser un Massacre au Nom de la « Suppression de la Bourgeoisie »

Le premier objectif d’un Etat kurde communiste établi dans le sud-est de la Turquie sera de « supprimer la bourgeoisie » parce que ceci est une exigence fondamentale du communisme. « La bourgeoisie » signifie diverses personnes qui, selon eux, dominent l’Etat aujourd’hui. Ils veulent réaliser l’idée de Lénine : « …un régime fondé directement sur la force et non restreint par les lois ». Puisqu’ils veulent un régime basé sur la force, à l’heure actuelle, le plus grand besoin du PKK dans le sud-est est un armement lourd et un Etat pour leur fournir ceci.

Par conséquent, s’attendre à ce que l’organisation terroriste séparatiste PKK se tourne soudainement vers la paix serait le comble de la naïveté. La violence étant une exigence indispensable de la pensée marxiste-léniniste, les solutions pacifiques sont toujours inacceptables. Le PKK a acquis des armes pour la violence et la terreur. Le PKK considère la forme de lutte non armée comme une faiblesse, une démarche rétrograde et une déviation de sa cible. En fait, pour les communistes, le climat de terreur provoqué par la violence, le terrorisme et le soulèvement, est un terrain fertile pour leur développement. Parce que dans un tel climat, le peuple prend peur et les communistes utilisent cette peur, ils savent très bien qu’ils ne peuvent jamais arriver au pouvoir par des moyens démocratiques. D’ailleurs, dans l’histoire, il n’y a jamais eu d’effort pour tenter d’amener le communisme au pouvoir par des moyens démocratiques. Le communisme est toujours arrivé au pouvoir par la violence. En conséquence, le communisme ne considère jamais la paix comme une méthode à suivre. De ce fait, le PKK s’engage également dans la politique de la violence.

Les communistes savent très bien que le communisme ne peut pas arriver au pouvoir par des moyens démocratiques. C’est pourquoi le seul moyen pour le communisme est de terroriser les gens.

Pour éliminer cette menace de terreur et éviter un soulèvement communiste dans le sud-est de la Turquie, le gouvernement et le peuple turcs doivent comprendre la volonté réelle de cette organisation terroriste séparatiste. Si le PKK reçoit une zone de territoire, il essaiera d’utiliser la « dictature révolutionnaire du prolétariat » établie pour survivre, s’étendre, se renforcer et se développer dans tous les domaines en appliquant la violence contre la classe moyenne et donc contre l’Etat. Selon la mentalité communiste, tous les gens riches, croyants religieux, soldats, policiers, intellectuels, enseignants, avocats, médecins, ingénieurs, scientifiques et écrivains font partie de la « classe bourgeoise » en question. Par conséquent, cet état communiste auquel ils aspirent survivra tant que les intellectuels sont éliminés. La même politique que celle adoptée par Pol Pot sera mise en œuvre, et tout le peuple sera soumis à l’oppression, à la violence et à la terreur.

Analysons le genre de résultats que peut engendrer une organisation basée sur les idées de Lénine dont nous avons déjà citées : L’état autonome qui naîtra dans le cas où le territoire réclamé par le PKK dans le sud-est de la Turquie sera cédé sera « maintenu grâce à l’utilisation de la violence par le prolétariat contre la bourgeoisie », comme l’a dit Lénine. Et comme il n’est « lié à aucune loi », cet Etat sera entièrement basé sur la violence et n’attachera aucune valeur aux lois de l’Etat turc. Par conséquent, tout Etat kurde autonome qui y sera établi doit être considéré comme purement symbolique. Ils considéreront que la gestion par l’Etat turc d’Ankara est une étape purement transitoire ; l’Etat turc qui gouvernera par son nom seul en sera effectivement un qui n’aura pas d’autorité pour lui parce que le PKK communiste continuera à imposer son propre système communiste, sa « dictature du prolétariat ». Il ne tiendra pas compte de la police ou de l’armée, il ne reconnaîtra aucune loi et ne respectera aucun accord. Il persistera dans son soulèvement communiste avec toute la violence, la désobéissance et la rébellion exigées par la mentalité communiste, après quoi l’Etat deviendra complètement indépendant.

Dans le cas où l’Etat communiste autonome que souhaite le PKK serait crée dans le sud-est de la Turquie, cet Etat communiste voudra immédiatement sa propre organisation policière et une armée régulière. Il n’écoutera pas le gouvernement turc et ne reconnaîtra pas ses lois, et la sauvagerie et la terreur exigées par la mentalité communiste continueront à se renforcer.

Dans le cas où un Etat autonome serait établi dans la région, cet Etat communiste souhaitera avoir sa propre force policière et militaire et créer sa propre armée régulière. Ensuite, il adoptera un drapeau différent de celui de la République turque. Il utilisera ce drapeau, même s’il autorisera peut-être à faire flotter le drapeau turc pendant une courte période. Le drapeau turc continuera d’exister comme un symbole, comme les drapeaux turcs hissés dans d’autres pays. L’administration communiste en question demandera régulièrement de l’argent à l’Etat turc. Tous ses besoins seront satisfaits par l’Etat turc, et cet Etat autonome pourra facilement s’armer. Ce sera l’Etat turc et les citoyens de la République de Turquie qui, à contrecœur, leur donneront de l’argent pour les troupes et les armes.

Cette administration communiste, ayant sa propre armée indépendante et sa propre force de police, qui est désormais armée et ne reconnaissant aucune loi de l’Etat turc, recommencera bientôt à recourir à la violence. Elle répondra toujours aux appels à la paix et à la réconciliation par la violence, la terreur et l’agression. Elle interdira les urnes et les élections. Autrement dit, elle interdira la poursuite d’un système démocratique. Elle fera une très forte pression sur les principales institutions du pays, et leurs sanctions n’auront donc aucune importance pour cet Etat communiste. Aucune loi proposée ou mise en vigueur n’aura d’effet sur cet Etat communiste, car les communistes en question ne tiendront pas compte des lois ou des procédures judiciaires. Ils répondront aux ouvertures démocratiques et amicales par la terreur, la violence et la rébellion, mais ils ne tiendront jamais, jamais compte des appels de paix. Ainsi, tout comme l’organisation terroriste séparatiste PKK ne peut être réprimée par les lois et les règlements dans le sud-est de la Turquie, dans le cas où un territoire leur serait cédé, il deviendra encore plus impossible de faire face à un « Etat » ayant sa propre justice, sa propre armée, force de police et armement. En tant qu’Etat à part entière, avec son drapeau et son armée, il sera impossible d’arrêter une telle organisation par des précautions militaires.

A ce stade, la Turquie subira un coup dur avec l’autonomie accordée. En plus des pertes matérielles, elle subira un traumatisme psychologique sévère. Avec une Turquie blessée qui a perdu sa croyance psychologique en la patrie, la république et l’armée deviendront une cible facile pour l’Etat communiste en question. Par la violence, le peuple sera mis dans un état de panique et sera contraint d’accepter ce que le communisme impose. Suite à cela, les réclamations d’indépendance totale suivront sans cesse. Puisque les régimes communistes utilisent l’existence des « peuples » et leurs revendications pour atteindre leurs propres objectifs, l’administration communiste en question encouragera tous les peuples à réclamer l’indépendance et à favoriser un style d’administration communiste.

Effectivement, nous commençons déjà à entendre des appels à l’indépendance des autres communautés minoritaires. Une telle force communiste qui veut diviser la Turquie en 22 régions, y établir 22 régimes communistes différents, et qui veut que chaque minorité ethnique ait son propre parlement, cherchera aussi à utiliser ces tactiques communistes fourbes pour avoir le pouvoir sur un gouvernement turc qui est incapable d’y faire face. Donc, si on cède une seule partie du territoire turc aux communistes, (que Dieu nous en préserve) il sera facile au communisme de se répande en Turquie et de là, dans le monde entier.

LE KURDISTAN IMAGINAIRE

Le premier objectif de l’organisation terroriste PKK est d’établir un Etat kurde communiste dans le sud-est de la Turquie. Mais ce n’est pas le but ultime. Il s’agit d’abord de rendre toute la Turquie communiste, puis d’atteindre le monde entier.

Bien sûr, une telle chose ne peut jamais être autorisée. PAR LA PERMISSION DE DIEU, IL EST IMPOSSIBLE QUE LES MUSULMANS TURCS DONNENT UN CM DE TERRITOIRE A UN REGIME COMMUNISTE. Toutefois, tout le peuple turc et le monde entier doivent être conscients de ce grave danger.