3. Comme Tous les Groupes Communistes, le PKK Emploie des Tactiques de Guérilla

Le PKK, une organisation terroriste, séparatiste et impitoyable qui tend constamment des embuscades aux troupes turques, leur tire dans le dos, les attaque dans les casernes ou dans les postes de police pendant les cessez-le-feu et commet des attaques diverses contre la population civile dans les centres-villes, utilise simplement la tactique la plus perfide de la mentalité communiste – la guérilla. Certains écrivains ou fonctionnaires de l’Etat critiquent de temps en temps l’organisation terroriste de « se comporter de manière blâmable » en commettant ces attaques traîtresses ou en « transgressant les règles ». Mais ces messages de condamnation ne produiront aucun résultat et sont précisément ce que les militants communistes du PKK veulent entendre parce que le communisme est une idéologie qui tire sa force de la sauvagerie, de l’effusion de sang, de la terreur et se développe au moyen de tactiques de guérilla perfides. Un militant communiste n’a aucun sentiment de compassion, d’amour, d’affection ou de sympathie, et ces personnes ne reconnaissent aucune limite, règle ou norme juridique. Les plus grands objectifs des communistes sont d’attaquer de toutes les manières possibles, de commettre des actes de violences avec n’importe quelle méthode et de tuer autant de personnes que possibles. Pour atteindre ces objectifs, face à une armée dotée de règles militaires et de lois de la guerre, ignorer les règles de la guerre et utiliser des techniques perfides et traîtres, c’est-à-dire, la guérilla, est ce qui est le plus efficace et productif pour eux. Extorquer des informations et des aliments en inspirant la terreur au peuple et en assurant un soutien artificiel en semant la peur dans la population, crée le cadre requis pour les méthodes de guérilla. Dire « vous êtes des traîtres » à un groupe terroriste communiste qui est fier d’utiliser des techniques lâches et qui considère comme essentiel le fait de tirer dans le dos des gens et d’imaginer que des résultats peuvent éventuellement être obtenus de cette affirmation, est le summum de la naïveté.

Comme nous l’avons déjà dit, les changements de temps et de lieu n’ont absolument aucun effet sur les principes communistes parce que la base de la pensée communiste est le darwinisme, qui ne change jamais au fil des années ou des pays. Par conséquent, les techniques de guérilla utilisées pendant la guerre du Vietnam dans les années 1960 sont les mêmes que celles utilisées dans le sud-est de la Turquie aujourd’hui. Les personnes qui soutiennent que « il n’y a aucune ressemblance entre la terreur communiste dans le sud-est et le Vietnam » se trompent totalement. Ces personnes sont soit inconscientes de ce qu’est réellement la mentalité communiste, ou bien elles essaient de présenter le danger ici comme quelque chose de simple et différent de ce qu’il est réellement. Il sera utile de rappeler à ces personnes que le tueur d’enfants et le chef de l’organisation terroriste PKK, Abdullah Öcalan, a déclaré que le soulèvement communiste dans le sud-est devait prendre l’exemple du Vietnam :

« …Ho Chi Minh a dit à ce sujet, dans les conditions auxquelles le Vietnam était confronté avant 1944 : ‘Nous ne pouvons pas déclencher une guérilla ni un soulèvement populaire, mais NOUS DEVONS APPLIQUER UNE PROPAGANDE ARMEE pour les préparer.’ Et ceci est un fait encore plus clair et obligatoire dans les conditions du Kurdistan… » (Abdullah Öcalan, Ecrits Choisis, Vol. 1. p. 213)

l’organisation terroriste pkk applique la terreur et la violence comme exigence du systeme ideologique communiste
Malgré sa position en apparence très désavantageuse, le Nord-Vietnam communiste a gagné la guerre en utilisant des tactiques de guérilla sournoises.

Le tueur d’enfants dit ainsi que la terreur doit être appliquée comme elle le fut au Vietnam. Nous devons revenir à l’exemple du Vietnam ici : la guerre au Vietnam, l’alliance entre le Sud-Vietnam anticommuniste, les Etats-Unis et diverses forces de milice contre le Nord-Vietnam communiste, a duré de nombreuses années. Une armée d’environ 1,5 million de personnes, composée de 900 000 Sud-Vietnamiens, de 580 000 Américains et de 1 480 miliciens, a fait face à une armée nord-vietnamienne beaucoup plus petite de seulement 320 000 hommes. En trois ans seulement, 500 000 tonnes de bombes ont été lancées sur le nord du Vietnam.

Toutefois, malgré tous ces désavantages significatifs, le Nord-Vietnam communiste a gagné la guerre en employant des tactiques de guérilla très rusées. L’armée nord-vietnamienne et les guérilleros Viet Cong ont lancé une attaque de guérilla contre 36 centres provinciaux en 1968 ; c’était l’offensive du Têt.

L’armée américaine a perdu au total près de 60 000 soldats dans cette guerre sur une période d’environ dix ans. Finalement, lorsque les attaques depuis l’air et la mer par les troupes américaines ne donnèrent aucun résultat, les Etats-Unis décida d’abandonner le Sud Vietnam. Le pays a été conquis par les troupes nord-vietnamiennes en avril 1975, toujours connu en Occident comme la chute de Saïgon.

La seule raison pour laquelle le Vietnam du Nord communiste, avec son peu de soldats, est sorti victorieux de la guerre contre un adversaire doté d’un avantage technologique écrasant, est le fait qu’ils ont systématiquement frappé dans le dos, établi des embuscades, manqué aux accords et aux cessez-le-feu, attiré la population de leur côté par leur utilisation habile de la propagande et le massacre fréquent de personnes innocentes de la manière la plus horrible, ne faisant aucune distinction entre les cibles militaires et non-militaires. En d’autres termes, ils ont appliqué les tactiques communistes adoptées et exécutées par le leader communiste chinois Mao.

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L’armée régulière turque mène bien sûr un combat héroïque contre l’organisation terroriste communiste, le PKK, qui utilise la tactique de guérilla exigée par le communisme. Mais la tactique sournoise de l’organisation terroriste cause constamment de nouveaux martyrs à la Turquie. La nation turque n’a aucun problème à donner des martyrs, mais la seule chose à faire de toute urgence pour mettre un terme au terrorisme, c’est la lutte intellectuelle contre le communisme.

La terreur perpétrée dans le sud-est de la Turquie est exactement la même terreur communiste. Les terroristes du PKK ont tendu ce que la Turquie appelle des « embuscades traîtresses » avec une grande aisance en tant qu’exigence et tactique du communisme. La région montagneuse qu’ils habitent est idéale pour la guerre de guérilla. Ils font une propagande darwiniste, matérialiste et communiste intensive auprès de la population locale, les endoctrinent, les effraient et tentent ainsi d’amener de grandes masses de personnes sous leur contrôle. Ils sont facilement capables de satisfaire leurs besoins tels que les renseignements, les armes, les aliments à travers cette politique d’intimidation.

Un militant de cette organisation n’est pas lié à des règles conventionnelles. Il est très mobile et peut frapper quand et où il veut. En raison de ces caractéristiques, le PKK communiste est en mesure d’obtenir presque tous les avantages de la guérilla. Ils peuvent attaquer nos troupes turques qui montent la garde dans les postes de police et sont liés par les lois et règlements de tous les sens. Il semble donc impossible de s’opposer avec succès à un groupe terroriste qui emploie des méthodes aussi lâches – même si leur nombre est bien moindre que celui de la puissante armée turque – en utilisant des tactiques militaires conventionnelles.

Ce qu’il faut faire pour éliminer un mouvement si sournois, c’est de mener une campagne intellectuelle à multiples facettes. La terreur communiste ne peut être vaincue que lorsque son fondement, son système intellectuel, est anéanti. Ce que l’on doit faire est analogue à l’assèchement des marécages où les moustiques se reproduisent, plutôt que d’essayer de les écraser tous un par un. En résumé, ce qui doit être fait de toute urgence, c’est d’éliminer la mentalité darwiniste et matérialiste – qui jette les bases du communisme – à travers des activités intellectuelles.

La forme que cette activité intellectuelle doit prendre est examinée en détail dans un chapitre ultérieur. Mais avant cela, nous devons examiner les détails plus fins et les points clés du type de mouvement communiste recherché dans le sud-est.

Un FAUX Kurdistan Communiste, Staliniste
Le but sournois de l’organisation terroriste communiste stalinienne PKK est d’établir un Etat kurde sur une grande partie du territoire. Puis, d’amener le régime communiste sur ce territoire, d’intimider et de contrôler les innocents et les pays environnants par la terreur et de fonder un état mondial communiste, en s’étendant d’abord de la Turquie à l’Arménie. La seule solution à cette énorme menace est d’éliminer le communisme de ses racines. La menace communiste ne peut être éradiquée qu’à travers une campagne intellectuelle et scientifique.